GFCM BASKET

GFCM BASKET

Dans le rétro...petite histoire du GFCM



GFCM : que signifient ces quatre lettres ?

 

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               GFCM signifie Groupe François Coppée de Mandres.

 

               Créé au cours de la seconde guerre mondiale pour jouer des pièces de théâtre

               destinées à recueillir des fonds pour l’envoi de colis aux prisonniers, le groupe

               prend naturellement le nom du poète académicien résident à la Fraizière, à

               l’actuel numéro 6 de la rue François Coppée.               

 

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Le Basket à Mandres

L’histoire du Basket à Mandres est une histoire simple, une histoire humaine, l’histoire de filles et de garçons, de femmes et d’hommes qui ont partagé une même passion.

Pour bien parler du Basket à Mandres, il faut le resituer dans le contexte du GFCM en général.

L’histoire de Mandres est étroitement associée à l’histoire du Groupe; les mêmes femmes et les mêmes hommes ont très souvent contribué à écrire les deux histoires.
 
La plupart des familles ont au moins eu un membre adhérent du Groupe; à plusieurs reprises les effectifs du Groupe ont représenté plus de 10% de la population; en 1986 le Groupe comptait 350 adhérents dont 230 de moins de 16 ans.

Dans le GFCM pluridisciplinaire, l’éventail des activités a varié et s’est diversifié au fil des années; des activités nouvelles apparaissent pendant que d’autres disparaissent, mais sur la période 1950-1990 le Basket va être l’activité la plus constante, un fil rouge au fil du temps.

Au milieu des années 1990, chaque discipline devient autonome et 1993 voit la naissance du GFCM Basket sous la présidence d’Yves Thoreau.

 

 

Mandres place forte du basket en Ile de France

Quand on évoque le Basket à Mandres, la chose la plus surprenante reste le fait que Mandres, petit village de Seine et Oise à l’époque, ait pu constituer une place forte du basket en Ile de France.

En 1960 les juniors rivalisent en effet avec des clubs aussi prestigieux que le Paris Université club, le Racing Club de France, l’US Métro, Corbeil, Melun, Clamart ou le Stade de Vanves.

En 1962 plus de 300 clubs sont recensés en région parisienne, et classés suivant l’importance des effectifs et des résultats; Mandres occupe alors la 10ème place derrière des villes de beaucoup plus grande importance comme Montrouge, Clichy, Alfortville ou Levallois.

En 1965 l’équipe minime fait partie des 16 clubs de 1ère division, le plus haut niveau régional, et se classe troisième.

En 1975, le GFCM compte 12 équipes; les équipes Poussins, Benjamines, Benjamins et Cadets sont toutes les quatre Championnes du Val de Marne, et Mandres est la seule commune à obtenir un tel palmarès.

En 1981-1982 les dix équipes, des poussins aux juniors, évoluent toutes en 1ère division.

Plus récemment en 1996 les Poussins ont été Champions du Val de Marne et en 2012-2013 l’équipe Anciens a été Championne d’Ile de France .

 

 

Les conditions de jeu

Avant la construction du gymnase de la Fraizière, les Charmilles ont été le lieu unique de la pratique du Basket à Mandres.

 

Au tout début point de gymnase, ni même de terrain goudronné, mais un terrain en terre battue éclairé par deux grosses ampoules qui se balançaient dans leur globe accroché à un câble tendu entre deux poteaux.

 

Les jours de pluie, des flaques se formaient et freinaient le ballon rendant les dribbles difficiles; il faut dire que les joueurs mandrions y trouvaient là un avantage, puisque bon nombre des adversaires pratiquaient chez eux sur un terrain bitumé voire déjà un gymnase.

 

Puis vint le terrain bitumé sur l’emplacement du gymnase actuel, une première étape de confort avant - summum du luxe ! - la construction du gymnase des Charmilles depuis rebaptisé gymnase Georges Vibert.

 

Les dimanches d’hiver, il fallait déneiger le terrain avant le match et les joueurs se changeaient dans la petite cabane en bois qui abritait la table de marque le long du terrain.

 

Les jours de grand froid, Mauricette Thoreau passait les brocs de chocolat chaud par-dessus le mur de sa propriété, voisine du terrain de basket. Aux beaux jours la famille Thoreau accueillait les équipes pour déguster tartes et clafoutis.

 

Inlassablement saison après saison, son mari Bernard était de tous les déplacements, allant parfois directement chercher chez eux les cadets et juniors couchés seulement quelques heures auparavant au terme d’une nuit de fête. Les véhicules de l’époque sont encore dans la mémoire des anciens : l’Aronde et la P60 de G.Vibert, la 203 et la 403 de L.Thibault, la R16 et la 204 de Mr Renaud, la Frégate Domaine puis la Simca 1301 de B.Thoreau. 

 

 

En rouge et blanc, pourquoi ?

Grenat à l’origine, puis orange, blanches ensuite, les tenues du GFCM Basket ont adopté le rouge et blanc au milieu des années 1990.


Très épris de la culture Sud-Ouest et convaincu que le sport en général devrait toujours être une fête, le président de l’époque transposait les couleurs rouge et blanche des fêtes « d’en bas » au sein du GFCM.

 

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02/04/2015
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